Sur le bureau de Mørck, le dossier d’un double meurtre impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux « spontanés » de l’assassin. Mais très vite l’inspecteur s’aperçoit que l’affaire, hâtivement bouclée, comportait des zones d’ombre. Quel rôle ont vraiment joué, il y a vingt ans, trois des hommes les plus puissants du Danemark ?
Cercles très fermés des milieux d’affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie…
Adler Olsen mêle à la perfection suspense implacable et regard acerbe sur son pays.
Le Danois Jussi Adler-Olsen est la nouvelle star du polar scandinave
« Miséricorde nous avait fortement impressionnés par son sens de la mise en scène et de l’intrigue. On retrouve dans Profanation les mêmes ingrédients : rapidité, suspens, mystère et violence débridée… la face cachée de la société danoise avec son lot de corruption, de secrets et de névroses. Frissons garantis.»M Le Magazine
« On retrouve dans Profanation tous les ingrédients qui ont fait le succès de son précédent roman… Tempo infernal, suspense lancinant… Imparable ! » Le Figaro Magazine
« Ce drôle de zèbre danois est diablement doué… Son duo improbable de l’inspecteur désabusé et de l’immigré au flair instinctif fonctionne toujours.
Et la toile de fond sociétale de cette nouvelle intrigue –mœurs de la haute, corruption, loi de la jungle de la rue- se révèle aussi exotique qu’universelle.
A lire bien entouré. » L’Express
« Le duo improbable que forme Mork et Assad fait mouche. L’intrigue vaut beaucoup pour l’attention portée à la psychologie des personnages… Adler-Olsen rend également hommage à la tradition des polars nordiques en instillant par petite touches un regard sans concession sur cette société danoise qui n’est plus un modèle du genre. Avec ce deuxième opus, les lecteurs fans de Miséricorde ne seront pas déçus. »Katia Leduc, Librairie Coiffard, Nantes
PROLOGUE
Un nouveau coup de feu éclate au-dessus des arbres.
Les cris des rabatteurs sont tout près à présent. Son pouls bat plus fort dans ses tympans, et l’air humide remplit ses poumons si vite et avec tant de violence qu’ils lui font mal.
Courir, courir, surtout ne pas tomber. Si je tombe, je ne me relèverai plus. Merde, merde, pourquoi je n’arrive pas à me détacher les mains. Courir, courir, il ne faut pas qu’ils m’entendent. Ils m’ont entendu ? Je suis mort ! Alors c’est comme ça que je dois crever ? Les branches fouettent son visage et laissent des zébrures sanguinolentes, le sang se mélange à sa sueur.
Maintenant les cris des hommes viennent de tous les côtés en même temps. C’est la première fois qu’il a vraiment peur de mourir.
Encore quelques détonations. Le sifflement des balles dans l’air glacé est si proche maintenant que sa transpiration fait comme une compresse de gaze froide sous ses vêtements.
Dans une minute, deux tout au plus, ils seront là. Pourquoi les mains dans son dos refusent-elles de lui obéir ? Comment ce ruban adhésif peut-il être aussi résistant ?